Est-ce qu’un destin, ça se choisit ? Et qu’est-ce qu’on fait quand on n’aime pas le nôtre ? Sur scène, 7 ados entre 15 et 20 cherchent dans la fiction. Ou peut-être est-ce sur le sable de la plage artificielle d’Hofstade à la bordure de Bruxelles ? Ils et elles se mettent à jouer des personnages et à se débattre avec le théâtre. Et si le lac artificiel devenait l’Atlantique ? Et si les interprètes construisaient un voilier pour traverser les flots ? Nos rêves nous appartiennent-ils, ou ne sont-ils que des vieux clichés dont on hérite ? Que racontent de nous nos choix de fiction ? Après Ouragan en 2022, Ilyas Mettioui revient au Festival de la Cité avec une invitation à prendre le large et tracer une route libre.
Ilyas Mettioui est un artiste basé à Bruxelles. L’essentiel de sa recherche se construit sur une logique de rencontre, de décloisonnement des formes et des collaborations. Ses projets sont marqués par les croisements de disciplines et la diversité des personnes invitées à performer au plateau.
En 2022, Il écrit et met en scène le premier volet du dyptique Écume : le spectacle Knokke-Le-Zoute. Une jeune femme apprend la mort d’un père inconnu alors qu’un embryon grandit dans son ventre. Deux événements qui l’amènent à se repositionner. Sept performeur.euses rassemblé.es autour de ce même récit questionnent leur rapport au destin : est-ce qu’un destin, ça se choisit ? Quelles sont nos marges d’action ? En 2020, il a écrit et mis en scène Ouragan, joué au Théâtre des Doms en juillet 2021. Ce spectacle raconte l’histoire d’une absurde nuit d’insomnie initiatique. Celle d’Abdeslam, livreur de nouilles à vélo. Seul dans son appartement, ce travailleur jetable se confronte à une forme de violence sournoise, celle de la jungle urbaine et du déterminisme social. Auteur, acteur, metteur en scène, parfois chorégraphe, Ilyas a joué dans les créations d’autres metteur.e.s en scène : Pericolo felice de Tiago Rodriguez, Peter Wendy Le temps les Autres, dans La cour des grands de Cathy Min Yung, La vie c’est comme un arbre de Mohamed Allouchi, (…)